
Peintures, installation
Tem
Espace d'art contemporain
55, Grand'rue
Goviller
6 Juin___________3 Octobre 2010
Ce n'est pas la baie de Nice,
ce sont les falaises blanches de la mer du Nord.
Au loin, la vague rumeur du moteur des pétroliers géants.
Imaginons un Grand Hôtel.
Les clients auront été refusés.
Chaque chambre aura été vidée de l'ensemble de
son mobilier,
les portes de secours condamnées.
Le Grand Hôtel devient alors un Musée imaginaire,
où mieux, un grand bazard.
Neuf toiles en situation.
Une cage
Une photographie.
Chambre 17.
Alain Millerand, Juin 2011
(texte proposé au visiteur)
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Projet___Au départ, une pièce vide de dimensions réduites.
Une chambre.
En écho, je construis une structure à montants métalliques.
Une chambre dans la chambre.
Une boîte dans la boîte.
Une cage.
Dans cette cage, un triptyque suggérant un espace claustrophobe (autre cellule) au centre duquel s'exhibe un corps fragmenté. Jambes nues, poitrine provocante, photocopie d'un visage asiatique. Jeune.
Un rideau de fils en nylon, espacés de 10 millimètres et teintés de peinture dorée, maintient en suspension cette grande toile. Evocation de rayons lumineux ou de son contraire, une pluie de gouttelettes dorées.
Entre sol et triptyque, une assiette en carton maculée de taches colorées. Rouge, orangé, vert, noir, blanc. La palette du peintre. Je laisse reposer sur une rectangle d'étoffe, en fait une broderie, souvenir de ma grand-mère, des pinceaux qui sont, dans l'esprit commun, les instruments naturels du peintre.
En regard de cette cage, une rangée de petites toiles carrées de 30 cm. Sept visages. Ils semblent absents.
J'agrafe une photographie d'identité. La mienne. Récente.
Intensité, sacralité, théâtralité, minimalisme , c'est ce que j'ai cherché à transmettre au spectateur indifférent.
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