Peintures, installation

Tem
Espace d'art contemporain
55, Grand'rue
Goviller

3 Juin_________7 Octobre 2007

A l'origine, une photographie découverte par hasard
dans un livre d'histoire.

Mai 1871. Douze corps alignés.
Douze corps d'homme et de femme,
certains adolescents, enclavés dans des
boîtes en bois clair.
Douze visages entre sourire et
métamorphose.
Douze absences de regard.
Douze histoires anonymes qui résonnent
justement avec les alignements de victimes
que floute la télévision contemporaine.

De cette photographie de fusillées de la
Commune de Paris, j'en ai fait une
passerelle vers la peinture.

Alain Millerand, Juin 2007
(texte proposé au visiteur)

Alain_Millerand_Butte_Rouge_01
Alain_Millerand_Butte_Rouge_02
Alain_Millerand_Butte_Rouge_03
Alain_Millerand_Butte_Rouge_04
Alain_Millerand_Butte_Rouge_05
Alain_Millerand_Butte_Rouge_06
Alain_Millerand_Butte_Rouge_07
Alain_Millerand_Butte_Rouge_08
Alain_Millerand_Butte_Rouge_09
Alain_Millerand_Butte_Rouge_10
Alain_Millerand_Butte_Rouge_11
Alain_Millerand_Butte_Rouge_12
Alain_Millerand_Butte_Rouge_13
Alain_Millerand_Butte_Rouge_14
Alain_Millerand_Butte_Rouge_15
Alain_Millerand_Butte_Rouge_16
Alain_Millerand_Butte_Rouge_17
Alain_Millerand_Butte_Rouge_18
Alain_Millerand_Butte_Rouge_19
Alain_Millerand_Butte_Rouge_20
Alain_Millerand_Butte_Rouge_21
Alain_Millerand_Butte_Rouge_22
Alain_Millerand_Butte_Rouge_23
 

 

Projet___Le lieu qui a accueilli LA BUTTE ROUGE l'été 2007, est une vaste ferme lorraine, restructurée par Claude et Alyne Rosenkrantz pour en faire un espace de rencontres et de confrontations plastiques. La partie basse de '' La Butte Rouge '' est composée de neuf toiles de 120 cm x 50 cm supportées par deux câbles tendus entre deux poutres. En arrière-plan, quatre toiles de 120 cm x 120 cm, forment la partie supérieure du polyptyque. Fixées à un grand mur de pierre , elles reposent visuellement sur la partie inférieure, établissant un lien étroit entre le bas et le haut. Le tout est éclairé par une rangée de néons posée à même le sol.
L'idée étant de donner à cet ensemble imposant une apparence de légèreté.

Toutes les figures ont les yeux clos. Une seule fixe le visiteur. Personnage essentiel à l'installation, affirmant sa présence, et jouant de l'arrogance, il fait basculer du coté du vivant ce qui aurait pu apparaitre comme une célébration complaisante de la mort.
Alain Millerand , 17 Octobre 2007